L'erreur Rom du gouvernement, Jesus s'en mèle
Le gouvernement a décidé de reprendre l'initiative pour s'extraire de la difficile affaire Bettencourt. Contrairement à ce que l'on peut lire ce n'est pas en reprenant ses themes favoris mais en s'appuyant sur des sondages.
La majorité des gens sont contre la présence des Roms en France, n'en peuvent plus des rapines et de l'impunité des gens du voyage et souffrent d'une insécurité grandissante au quotidien (Voir les événements de Grenoble).
Finalement donnons au peuple ce qu'il souhaite pour remonter dans les sondages.
On commence donc une opération médiatique qui va occuper la période oisive de l'été et des vacances.
Mais voilà pour une des rares (premières ?) fois de son histoire moderme les églises se sont rappelées les principes des évangiles et en particulier de l'aide au pauvre, de la miséricorde envers les miséreux et la célèbre phrase "ce que tu fais au plus petit d'entre les miens c'est à moi que tu le fais".
L'évêque de Toulouse a même évoqué devant les pélerins de Lourdes les raffles des juifs en 1942.
Ces propos sont excessifs et déplacés et à la limite injurieux pour les forces de l'ordre républicaine et le gouvernement mais illustre bien cette réaction inattendue et forte de l'église. Logique, car les Roms sont vraiment l'illustration de la pauvreté dans ce monde, sans grosse caravane ni voitures de luxe.
La société Française est certes athée pour beaucoup mais de l'athéisme Chrétien dont parle Onfray, celui qui au-delà des fables de la transcendance croit encore aux valeurs de la charité et de la miséricorde.
Un avertissement pour un gouvernement qui ne devra éviter de trop se radicaliser s'il veut redresser la pente.
CENTRE-ECOLOGIE